Sa démarche consiste à utiliser le commerce comme un levier de développement et de réduction des inégalités, en veillant à la juste rétribution des producteurs et travailleurs[1]. Les objectifs revendiqués par ces associations et entreprises sont toujours de valoriser et pérenniser des savoir-faire traditionnels, de maintenir ouverts des ateliers familiaux tout en favorisant la biodiversité et en luttant contre la déforestation. À l'origine, les boutiques de commerce équitable touchaient essentiellement à l'artisanat et au textile. Il déclare également que le « commerce équitable n'est devenu dans bien des cas qu'un argument de vente comme un autre » et qu'il constitue pour un certain nombre d'acteurs économiques une « niche » commerciale supplémentaire qui permet de différencier un produit d'un autre aux yeux du consommateur final. Outre les textiles et l'artisanat, au début du XXIe siècle, de nombreux autres produits, généralement de l'alimentation, font aujourd'hui l'objet d’un commerce équitable. L’Europe représente à elle seule près de 60 % du marché du commerce équitable mondial et a enregistré en 2005 un chiffre d'affaires de 660 millions d’euros, soit + 154 % en cinq ans réalisés dans 79 000 points de vente, dont 55 000 supermarchés. En 2007, 586 organisations de producteurs et travailleurs dans 59 pays du Sud, regroupant plus d'un million de producteurs sont concernés par le label. Et ils justifient leur mode de distribution dans les boutiques en notant que le volume de production des communautés avec lesquelles ils travaillent est inférieur au seuil à partir duquel les grandes et moyennes surfaces acceptent de travailler[30]. Le commerce équitable, grâce au prix minimum garanti et à la prime de développement, permet de lutter contre la pauvreté, cause du travail des enfants. Il se revendique alors comme un mouvement alternatif au libéralisme[16]. Le seul moyen d'accroître la clientèle et le chiffre d'affaires du commerce équitable est de proposer les produits dans les supermarchés et hypermarchés de la grande distribution[24]. ». Les producteurs doivent aussi respecter un ensemble de critères sociaux et environnementaux. Nécessité de modèles économiques rémunérateurs et pérennes pour les agriculteurs, protection de l’environnement, alimentation plus saine, soutien des acteurs économiques locaux ou préoccupation de la traçabilité des produits sont autant de questions auxquelles sont confrontées les agricultures des pays du « Sud » comme du « Nord ». La traçabilité des produits est assurée. Le chiffre d’affaires global, en France, alimentaire et non alimentaire, s’élèverait à 230 millions d’euros[29]. Toujours selon Artisans du Monde, près de 80 % des producteurs partenaires du commerce équitable seraient des femmes. Suivant la norme ISO 65, c'est aussi le cas des organisations de producteurs. Le « commerce équitable » et FLO, contribuerait à masquer un problème : la réduction de la part de l'agriculture vivrière au profit des cultures d'exportation, ce qui rend dépendant des achats du Nord des populations qui pourraient développer leur souveraineté alimentaire indépendamment des habitudes de consommation des pays dits « riches ». En 2008 un consultant spécialiste des ethnies du Sud-Est asiatique initia le Micro commerce équitable en France. En Belgique, il existait déjà les magasins du monde Oxfam tenus par des bénévoles. En 2002, FLO lance une première certification de commerce équitable. Souvent biologiques et associées à une démarche de respect de l'environnement, certaines d'entre elles ont fondé leur principe sur la valorisation des savoir-faire traditionnels liés aux plantes et à la pharmacopée ancestrale. En France un large mouvement d’expérimentation (AMAP, épiceries solidaires, démarches d’entreprises) émerge sur les territoires et rencontre une réelle demande sociétale en faveur d’un changement vers des modes de production et de consommation plus équitables et durables. ... ou hollandais pour réfléchir à ce qui pourrait être S'il n'en existe pas de définition juridique, les principales organisations internationales du commerce équitable en ont proposé une en 2001, connue sous le nom de « consensus de FINE »[8]. De là l'importance de consommer des produits locaux. Les Chiliennes de la Fondation Solidarité ne savaient pas fabriquer d’arpilleras en 1973, les artisanes de Ramahaleo à Madagascar ne savaient pas couper ni confectionner. À cette perspective économique s'ajoutent des préoccupations éthiques, sociales et environnementales qui ne font pas toujours l'unanimité[3], ne nécessitant pas l'intermédiaire des États et la modification des législations nationales. Christian Jacquiau, Max Havelaar ou les ambiguïtés du commerce équitable, Le Monde diplomatique, septembre 2007, Le commerce équitable au pied du mur, David Leloup, Imagine demain le monde, Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste, Institut national de la propriété industrielle, Ensemble, solidaires avec les producteurs, le site de la fédération Artisans du Monde, Max Havelaar ou les ambiguïtés du commerce équitable, http://www.ekitinfo.org/infos/les-chiffres-du-commerce-equitable/le-chiffre-daffaire-du-commerce-equitable#footnote2_s7cm5m6, site Artisans du Monde, "Partenaires du Sud", site de la quinzaine 2005 du commerce équitable Artisans du monde, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Commerce_équitable&oldid=179933500, Article contenant un appel à traduction en anglais, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Portail:Humanitaire et développement/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. L’objectif du mouvement est de bonifier le système libéral en le modifiant de l’intérieur ». Depuis quelques années, certaines boutiques spécialisées se sont créées en France pour vendre des produits issus du commerce équitable. Ensuite, ils peuvent discuter avec un partenaire ou en petits groupes des déclarations de la feuille de travail. C’est le meilleur moyen de répondre à la demande des producteurs qui ont besoin de développer en- core leurs marchés pour améliorer leurs conditions d’existence ou pour inté- grer de nouveaux produ- cteurs dans les circuits du commerce équitable. commerce équitable là où vont les consommateurs. En 1920, Edna Gleason[6] a ainsi été surnommée « The mother of fair trade » pour une expérience qu’elle a réalisée en Californie dans les années 1920. Les critères de sélection des producteurs témoignent également du projet de rationalisation matérielle. Biocoop et Ethiquable, deux entreprises engagées ont lancé, sur la base de cahiers des charges internes, leur marque de commerce équitable Nord/Nord : Commerce Équitable France compte également parmi ses membres deux organisations qui garantissent les pratiques de commerce équitable Nord/Nord : Par ailleurs, partout en France, de nombreuses démarches se développent, notamment dans le cadre de circuits de proximité, et participent à l’émergence d’un commerce équitable local, tel que répertorié sur cette carte. Le Commerce équitable a pour objectif de garantir les droits de l’homme, de lutter contre la pauvreté, par exemple en travaillant en priorité  Le commerce équitable : pour ou contre ? Le commerce équitable est une arme pour lutter contre ses effets. On estime que les échanges équitables bénéficient à 1,5 million de paysans dans le monde. Outil de la transition écologique et solidaire, le commerce équitable En Suisse, deux associations, l'une Suisse Allemande (Weltladen), l'autre romande (Magasins du Monde), voient le jour vers 1974. L'activité artisanale est leur unique source de revenus, et permet à certaines familles d’échapper à l’exode rural. Les études d'impact sur le commerce équitable suggèrent des effets tel que la stabilisation ou l'augmentation de la propriété des terres des groupes de fermiers[32], l'accès au crédit et la hausse des revenus des travailleuses et travailleurs[33]. Les matières premières dans le commerce équitable, La montée des labels et l'émergence des systèmes de garantie participatifs, Points de vue positifs sur le commerce équitable. Selon une récente étude du Crédoc, seuls des répondants associent consommation durable et commerce équitable , contre pour le  Pour se prémunir contre ce risque, la fédération FLO (label Max Havelaar en France, Fair Trade en Grande Bretagne ou Transfair aux EtatsUnis), Le commerce équitable participe à la lutte contre le dérèglement climatique en favorisant le développement d’une agriculture paysanne, Dans leur objectif de lutte contre la pauvreté et d’aide au développement, certaines OCE s’imposent de travailler avec les petits producteurs les plus Ã‰tant une stratégie de lutte efficace contre la pauvreté, le système a pour but d’ améliorer la situation des producteurs et travailleurs défavorisés en Afrique, en Asie, L e commerce équitable est une alternative au commerce mondial dominant. Chapitre 6. Conclusions. La croissance du secteur pour 2003/2004 s'élèverait à 103 % (83 % pour la grande distribution et 115 % pour les autres acteurs) et à 38 % l’augmentation du nombre de références de produits. Son but est de créer des opportunités pour les. Kirkley a alors l'idée d'en remplir une valise et de les vendre dans les boutiques d'OXFAM. Des denrées comme le thé, le café, rapidement suivis par les fruits secs, le cacao, le sucre, les jus de fruits, le riz, les épices et la noix de cajou se substituent alors à l'artisanat dans les boutiques du monde. Le commerce équitable est un système judiciaire dont l'objectif est de forcer une plus grande discrimination dans le commerce conventionnel, voire une alternative à celui-ci[1], basée notamment sur la réappropriation des échanges marchands par ceux qui les pratiquent[2]. La première association de commerce solidaire, Kerbrade, voit le jour aux Pays-Bas à la fin des années 1950. Au niveau national, les acteurs du secteur ont formé, en 1997, Commerce Équitable France. D'autres initiatives, indépendantes de la marque, ont également vu le jour dans la mode. Les organisations du commerce équitable (soutenues par les consommateurs) s’engagent activement à soutenir les producteurs, à sensibiliser l’opinion et à mener campagne en faveur de changements dans les règles et pratiques du commerce international conventionnel[9]. En s’appuyant sur des chaînes comales plus courtes et transparentes,  Le commerce équitable a pour but de lutter contre ce fossé grandissant des inégalités Nord/Sud via des actes comaux plus justes.En moyenne, les Français dépensent seulement , par an en produits labellisés “ équitables ” ( contre l’équivalent de /hab en Suisse). En 2007, sous le nom « Max Havelaar », « Transfair » ou « Fairtrade », 20 membres de la FLO utilisent le label commun de International Fairtrade Certification Mark dans 21 pays. En Allemagne, le mouvement Aktion Dritte Welt Handel est fondé en 1970 dans la mouvance des mouvements de jeunesse chrétiens[18]. FINE est un acronyme reprenant les initiales de ces associations (FLO, IFAT, NEWS et EFTA). Dès lors, cela augmente la production et fera baisser le cours des produits non équitables, au détriment des petits paysans qui ne produisent pas « équitable » et de l'environnement. Les organisations de producteurs s'engagent à se structurer pour assurer une gestion transparente et démocratiquement contrôlée par leurs membres. Ainsi, le commerce équitable a un impact sur la vie de millions de producteurs qui travaillent dans le domaine de l'artisanat, mais les produits artisanaux ne sont couverts par aucun label. Elle doit être utilisée au bénéfice des travailleurs ou des communautés locales. Artisans du Monde, parlant de ses partenaires du Sud, classe les producteurs d’artisanat parmi les communautés les plus marginalisées et les plus dépendantes de la filière commerce équitable. (le commerce, pas l'aide), popularisant ainsi le concept de commerce équitable[19]. En effet, pour qu’un échange soit réellement équitable, les conditions de protection sociale et de rémunération des individus qui produisent devraient être identiques à celles des personnes qui consomment. Le principe de la certification indépendante permet à des produits d'être vendus en dehors des boutiques du monde, touchant par conséquent un public beaucoup plus vaste et faisant faire un grand bond au chiffre d'affaires du commerce équitable. » Et à l’inverse, Ninon Sirdey estime que le secteur de l’agriculture biologique ou agroécologique peut permettre aux produits du commerce équitable de trouver de … Il s'applique à toute une quantité de produits comme le café, le thé, le riz, les bananes, les mangues, le cacao, le coton, le sucre, le miel, les jus de fruits, les noix de cajou, les fruits frais, le quinoa, les épices, du vin, etc. Elle organise, à ce titre, diverses manifestations nationales telles que les Universités d'été du commerce équitable, la Quinzaine du Commerce Équitable, ainsi que des campagnes de promotion au niveau local. Si les boutiques belges vendent du café de Tanzanie, ce n'est pas spécialement pour aider les petits producteurs, mais pour porter le projet socialiste du président Julius Nyerere. Pour sauver le monde, des consommateurs disent désors prendre en compte ce critère avant d ‘acheter ( contre l’an dernier). Aux États-Unis, la grande majorité de ces groupes se sont affiliés à l'association United Students for Fair Trade[13].
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